Nous voilà au départ de Ventimiglia et de notre épopée méditerranéenne. C’est parti pour trois semaines de dépaysement. A Ventimiglia on a quitté les bâtiments jaunes et d’autres couleurs chaudes, le bourg dominé par le clocher et les cafés qui se remplissent à 8h. Le marché était en effervescence.
!=https://farm4.staticflickr.com/3877/14760307377_de42ea14c2_k_d.jpg(Ventimiglia, la porte entre la France et l’Italie)!
Après une longue sieste dans le train, Milan s’est montrée sous un ciel couvert. La ville semble surtout constituée de gratte-ciel et autres bâtiments imposants. Une très courte balade nous a montré une grande présence des voitures, quelques tramways vintage et des bâtiments de 4-5 étages avec des balcons, avec des traces de pollution sur les murs. Au final, seule la gare apparaissait jolie avec ses halls au plafond sculpté. On est de toute façon très vite reparti en direction de Venise cette fois-ci.
J’aime beaucoup cette ville piétonne, on aime s’y perdre
On arrive à Venise par un pont long de quelques kilomètres, seul lien avec le continent. La première chose que je remarque, c’est la hauteur de l’eau. Il y a souvent seulement un à deux mètres entre le niveau de l’eau et la terre. Et on voit parfois une marque fraiche de l’eau à moins d’un mètre sous le niveau du sol. Et la ville est si plate, ça donne un sentiment étrange.
Pour le reste, la couleur des bâtiments est jolie, du rouge ocre jusqu’au jaune moutarde. Ils n’ont pas plus de 4 étages. Le palais ducal en particulier est joli, avec sa mosaïque de briques. De la gare Santa Lucia jusqu’à San Marco, les rues (qui resssemblent plus à des traboules) sont étroites. Il y a finalement peu de ponts, sauf sur les tous petits canaux. J’aime beaucoup cette ville piétonne, on aime s’y perdre. On peut probablement tourner en rond pendant un moment. On n’entend pas le bruit des voitures, mais les vaporetti (bateaux-bus) sont assez bruyants.
!=https://farm6.staticflickr.com/5589/14746247378_e19dfd434f_z_d.jpg(Venice - une gondole sur le canal, depuis le pont des soupirs)! !=https://farm9.staticflickr.com/8600/16111468057_b12df4040e_z_d.jpg!
Sur la Piazza San Marco, l’espresso coûte la bagatelle de 5 euros
Je m’attendais à ce que les bâtiments soient plus récents. En effet vu la popularité de la ville et le fait qu’elle ne grossisse plus, je pensais que le coût du terrain serait particulièrement élevé par rapport à leur rénovation ou reconstruction. Et du coup qu’ils soient mieux entretenus. Mais la plupart datent d’il y a quelques décennies, et beaucoup semblent résidentiels. Et pourtant il ne semble pas y avoir beaucoup d’activité sur l’île à part pour les touristes. On remarquait qu’il n’y a pas de cinéma, pas vraiment de supermarchés autres que des supérettes. Il y a pas mal de cafés ça et là quand même.
Le quartier touristique semble être limité aux abords de la place San Marco. Des boutiques et hôtels de luxe, tout un tas d’attrape touristes aussi. Les touristes sont pris pour des vaches à lait, sans limite. Sur la Piazza San Marco, l’espresso coûte la bagatelle de 5 euros. C’est tout de même moins cher de s’asseoir sur les marches d’un palais le long de la place, à l’ombre. Cette place offrait une ambiance de foule et de centre-ville que j’apprécie beaucoup.
