le charme de Québec

Québec et ses petites rues étroites à l’européenne. Avec ses toits vert-de-gris. Avec son vocabulaire imagé et son accent qui forcit, la ville où le québécois devient une langue plus affirmée, moins compréhensible pour moi. Et plus on va à l’est pire ce sera.

la Gare du Palais, terminus du train venant de Toronto

Après quelques chutes de neige, la ville a enfin une belle couverture blanche. Les plaines d’Abraham sont superbes, les arbres ont un fin liseré blanc pour renforcer le contour de leurs branches. En regardant vers la citadelle et ignorant la ville derrière, on se croit dans un champ blanc sans fin, à l’assaut de la forteresse noyée dans la neige. La ville offre un vraiment beau cadre de vie, avec ces parcs qui permettent de fuir la ville bétonnée, aussi bien pendant les festivals comme les concerts de la fête de la Saint-Jean ou l’hiver pour skier ou se balader.

le parc des plaines d'Abraham

Mais en revenant ici ce qui me frappe c’est le nombre de restaurants et boutiques. Cette identité de ville très touristique est vraiment marquée, la vieille ville ressemble à une charmante bourgade, avec une suite de petits restos et boutiques cossus avec de belles enseignes. On croirait voir un décor de cinéma en carton-pâte.

la rue du Petit Champlain les illuminations de la rue du Petit-Champlain

Ça se voit surtout dans le quartier du Petit-Champlain, dans la ville basse. Cette rue est célèbre pour ses boutiques d’artisans qui vendent leurs créations aux touristes. La rue est remplie d’illuminations pour les fêtes.

le château Frontenac

Dans la ville haute, on retrouve surtout le château Frontenac, symbole de la ville. Je découvre aussi un point de vue sur la ville plus large, et notamment son industrie, comme toutes les villes canadiennes.

l'industrie autour de la vieille ville de Québec

En ce début décembre, je découvre à nouveau le froid. Il fait très vite -15, et je me rends compte que mon manteau ne suffit pas, je vais devoir passer au manteau de ski. Se balader dans la ville est une mission difficile, je rentre régulièrement dans une boutique ou un café pour me réchauffer, pour éviter à mes doigts de geler.

De Québec il me restera aussi des mots québécois, là où la langue s’enrichit d’un large vocabulaire et où l’accent la transforme en une langue étrangère pour moi. Les brûleries, bars à chansons, et autres dépanneurs provoquent quelques secondes d’hésitation la première fois que j’en entends parler. Ayant passé 2 semaines ici avec des Québécois et des Belges, j’ai passé mon temps à découvrir et m’adapter à 3 versions des mêmes mots et expressions.