Antalya

!=https://farm8.staticflickr.com/7493/16234530155_946fac027d_z_d.jpg(la baie d’Antalya)!

Au sud de la Turquie, Antalya est une des grandes villes du pays avec 1 million d’habitants. Tellement grande que le terminal de bus, moyen de transport parmi les plus populaires pour circuler dans le pays, est loin du centre ville, probablement pour avoir assez de place, comme les aéroports.

Voyages en bus

Les bus en Turquie sont faits pour être confortables. Il y a en général 46 sièges (au lieu de 55-60 dans les bus français) pour plus de place pour les jambes, un écran personnel avec films et séries, le wifi apparemment, une boisson et des biscuits distribués toutes les 4-5 heures. Et les prix sont abordables: 85 lires (30 euros) pour Antalya-Istanbul, soit 10-12 heures et 750 km (de l’ordre de Paris-Marseille). Le principal défaut est visiblement la lenteur du trajet, mais de nuit c’est suffisamment confortable pour dormir, même si le bus fait de temps en temps des pauses de 20 mins où tout le monde descend, ce qui réveille les dormeurs, et la clim’ étant stoppée, on se met vite à transpirer.

!=https://farm6.staticflickr.com/5614/15617307872_31a65e1caa_k_d.jpg(la vieille ville)!

Antalya n’a pas beaucoup d’atouts touristiques, et puis après avoir visité plein de ruines en Grèce on commence à se lasser et on cherche autre chose à faire. On a donc profité de deux jours détendus à errer dans la ville. On a aussi profité d’une croisière le long des falaises du parc [Karaalioglu].

La vieille ville n’est pas très grande mais charmante, son port en particulier est entouré d’une imposante muraille, ses ruelles pavées piétonnes sont agréables à arpenter, et quelques bâtiments historiques ponctuent notre balade. Le minaret flûté, symbole de la ville, dont le corps est constitué de 8 demi-cylindres. Quelques mosquées. Et quelques tours, comme celle de la porte d’Hadrien (l’empereur romain).

!=https://farm8.staticflickr.com/7548/16048805107_41d8088113_z_d.jpg(la tour Hidirlik dans le parc Karaalioglu)! !=https://farm8.staticflickr.com/7543/16048482719_c015776084_z_d.jpg(petite plage en bas de la falaise)!

La ville est construite au bord d’une falaise. De nombreuses plages de rochers desquels les enfants plongent sont accessibles par des escaliers courant le long des falaises. Il y a plusieurs cascades parfois très hautes. Les rochers des falaises ont pour certains des formes de stalactites érodées.

Le musée de la ville, particulièrement grand, a une importante collection archéologique et notamment des sarcophages et fresques très bien conservés de la Grèce Antique et sa mythologie.

!=https://farm8.staticflickr.com/7526/16334251841_43e3af2a9e_z_d.jpg(plages d’Antalya)!

Coin cuisine

Ici on s’est davantage familiarisé avec la cuisine turque. Parmi tous les autres pays visités pendant ce voyage, il me semble qu’aucun n’avait ou ne mettait en avant le petit déjeuner local. Dans les hôtels on avait surtout droit au traditionnel “continental breakfast”, souvent agrémenté de bonnes pâtisseries.

Les turcs, même les enfants, semblent boire du thé à longueur de journée

Ici, on a souvent eu le droit au petit déjeuner turc, un demi-concombre et une demi-tomate coupés en rondelles, des olives, du miel, de la confiture, un triangle de fromage (qui ressemble à la feta mais moins fort), et une fois une omelette (mais je crois que les oeufs sont censés être fréquents).

Le tout avec un café turc ou un thé. Le café turc est connu, différent du nôtre et assez fort. Mais le thé semble être réellement une institution. Pas cher, les turcs en boivent sans cesse, même les plus jeunes. Probablement pour ses effets désaltérants avec cette chaleur. Il est toujours servi dans un petit verre courbé sur le haut, posé sur une soucoupe avec des cubes de sucre sur le bord.

!=https://farm9.static.flickr.com/8626/16232805031_1683a27005.jpg(thé turc)!

Autre phénomène peut-être spécifique à Antalya, au bord de la mer, les moules vendues à l’unité dans la rue. Apparemment à moins d’une lire pièce. Ça reste étrange pour moi mais pourquoi pas. Autre chose intéressante, le fait de mettre un piment vert dans chaque assiette. Pensant qu’il était fort on l’a longtemps ignoré mais en fait il n’est pas si fort, c’est probablement le poivron local (ils ont toutefois aussi des poivrons rouges). Et il y a presque toujours un demi oignon, mais ça c’est depuis un moment.