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On arrive à Trieste par le train, qui fait terminus ici. La fin des rails, comme la fin d’un pays, la fin d’un bout du continent. Je ne connais pas la raison de ce terminus, mais si l’on souhaite à tout prix prendre le train vers la Slovénie, à l’Est, il faudra passer par l’Autriche, au nord.
Au début, Trieste a des rues larges occupées par les voitures bruyantes. Mais le centre, plus calme et agréable, se découvre dès la Piazza della Unita, grande et donnant sur la mer. On voit surtout quelques bâtiments du port et tout au fond, au loin, le château Miramare qui se détache de la côte pâle. Il a l’air charmant mais on n’aura pas le loisir de visiter, on s’y est pris un peu tard et il est loin.
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La ville elle-même est plutôt jolie et agréable, il y a pas mal de larges rues piétonnes pavées peu fréquentées entre les bâtiments de plusieurs étages. La vieille ville est supposément séparée en deux quartiers d’inspiration différente mais on ne voit qu’une couleur un peu plus pâle côté austro-hongrois et des rues un peu plus étroites dans la partie romaine. La ville est dominée par un château, en haut de la vieille ville. Rien d’extraordinaire, à part la vue sur l’ensemble de la région. On y voit la silhouette lointaine du château Miramare, ainsi qu’un bâtiment de forme triangulaire au sommet d’une colline à l’Ouest. La ville abrite une bonne poignée d’églises et une synagogue. Des collines tout autour. Et le port industriel.
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On va quitter Trieste en bus pour partir vers l’Est et entrer dans le coeur de notre voyage européen. Prochain arrêt: Dubrovnik, au bout de la Croatie.
Côté pratiques culturelles, chose étonnante, une fois assis dans un café le long d’une rue piétonne à regarder la foule passer, le fait de servir un café allongé en tant que café expresso accompagné d’un petit pot d’eau chaude. Intéressant de pouvoir allonger son café autant que l’on veut.
